Présentation
Qui n’a jamais été confronté à des doutes face à son orientation ?
Le collège, le lycée, l’université, ou encore le premier emploi… sont des moments décisifs dans la vie de tous :
-quand on est en 3ème, qu’on a seulement 15 ans et que l’on nous demande si l’on préfère aller au lycée général/technologique ou professionnel (alors qu’on ne sait même pas encore ce qu’est un lycée professionnel).
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-quand, en 2nde, chacun doit choisir parmi la dizaine de bacs différents (« Si je veux travailler dans l’aéronautique, il faut que je fasse un bac S ou STI2D ? », « C’est quoi un bac STAV ? »).
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-quand, en Terminale, on doit gérer le bac et APB.
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-quand on se retrouve complètement perdu à la fac et qu’on se dit qu’on aurait du demander le BTS de son lycée pour rester « au chaud ».
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-quand on a fait 2, 3, 5, 8 ans d’études et qu’on se retrouve dans un bureau à se remettre sérieusement en question sur nos choix scolaires et professionnels des 10 dernières années.
Ces moments sont difficiles à vivre, et ont tous en commun de nous bousculer, d’entamer la confiance en soi, et de faire peur.
C’est pour cela qu’existe la psychologie de l’orientation !
Qu’est-ce que c’est ? C’est l’étude des fonctionnements face à toutes ces questions, et des mécanismes de choix (pourquoi fait-on CE choix plutôt qu’un autre).
Cela permet de mieux se comprendre, de s’extraire d’influences dont on ne veut pas dépendre, de faire des choix qui nous ressemble, etc.
Qui suis-je ?
Je m’appelle Claire Meilard. Je suis psychologue de l’orientation.
Comme tout un chacun, j’ai eu quelques soucis d’orientation (ouf, je suis finalement retombée sur mes pieds !) :
au collège, je ne faisais pas grand-chose (adolescence oblige). Mes enseignants ont jugé menaçant de m’avertir que si je ne travaillais pas plus, j’irai en voie professionnelle. J’en étais ravie (la joaillerie m’appelait), mais mon père beaucoup moins.
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du coup, j’ai été au lycée général. On m’y a proposé un bac qui ne me plaisait pas (et que par chance je n’ai pas fait). Finalement [spoilers] j’ai eu mon bac.
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Après c’a été plus simple, je voulais être psychologue. Tout a roulé jusqu’à ce que la spécialité que je voulais faire me soit interdite. Le drame de ma vie. 4 ans d’études remis en question.
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La chance, c’est important, vraiment. J’ai finalement été prise en psychologie de l’orientation, très tard, sur liste d’attente, avec le mauvais dossier… (Choix au début par dépit – ne le dites pas à mes enseignants !). Au bout d’une semaine de cours, je savais que c’était fait pour moi.
Nous avons tous des parcours cabossés. L’élève filant tout droit jusqu’à la fin de ses études, sans avoir à faire de compromis, c’est rare. Et HEUREUSEMENT. Parce que c’est en se posant des questions que l’on se forge.
Pourquoi j’ai créé le Cabinet CPO ?
2 constats :
-le service public d’orientation (dont je fais également partie) est organisé de telle façon qu’il est impossible de faire un réel suivi des jeunes. Quand un conseiller d’orientation a le temps de voir 2 ou 3 fois l’élève, c’est déjà super (ne soyez pas choqué, c’est une réalité extrêmement frustrante pour nous).
-les coachs en orientation que l’on croise ça et là sont souvent des personnes qui n’ont pas de compétences/connaissances poussées dans le domaine. Ce sont des professeurs (de mathématique, de français, etc.) au mieux ; des personnes qui s’inspirent de leur propre parcours, au pire.
Vous vous souvenez ? Une bonne orientation, c’est surtout une question de connaissance de soi, de mécanismes psychologiques. Les enseignants, collègues que j’admire à bien d’autres égards, ne connaissent pas ces mécanismes. Ils pourront aussi bien vous renseigner que votre cousin Albert qui travaille au service compta d’une grosse boîte et qui sait utiliser internet.
Le Cabinet CPO, c’est une structure où l’on prend le temps, et où l’on propose une expertise.
Mon souhait ?
Que chaque individu, en achevant mon accompagnement :
-puisse faire des choix à court terme
-maîtrise des pratiques d’orientation pérennes, réutilisables, pour bien s’orienter tout au long de sa vie sans avoir besoin de re-consulter un conseiller/psychologue en orientation.